Lionel André / promenades / randonnées / arts / littératures / air du temps
jeudi, février 28, 2019
livre-brouillard
c'est
le nom que Lichtenberg donne
à ses carnets
Greimas
propose
de traiter le récit comme
une
phrase
aux
dimensions
exceptionnelles
les poèmes sont de petites aspérités
il faut bien lire
elle
évoque
un poème
en vingt volumes
et
un
dispositif
d'engendrement
à deux niveaux successifs
je
souhaite
que vous y
apportiez toutes
les retouches qu'il vous
plaira
essayer profiter espérer continuer jouir
parvenir trouver
observer
on
peut essayer de profiter
de la vie
espérer
continuer à en jouir
de différentes
façons
qu’y a-t-il d’autre
?
pour
parvenir à cette jouissance
il faut
la plus grande liberté possible
de façon à pouvoir
se trouver
ce que
nous voulons aujour
d’hui
c’est
la sensation sans
intermédiaire
c’est
très précis n’est-ce pas
?
à part ça
il
ne nous reste qu’à observer
notre propre décrépitude
dans l’intervalle qui
sépare
la
naissance
de
la
mort
un
enfant
un enfant
un dos courbé
un vieil homme
un
enfant
un petit enfant
toute la poésie c'est cela
soudain
on voit quelque chose
*
un objet
c'est ce que je peux
régler
dé
placer
agencer
précisément
des mots dans
un
vers
une phrase
un paragraphe
chaque mot
se modifiant en retour dans
son agencement
accords
liaisons accents tons
connexions
prosodie et parataxe
*
wordsman
homme du mot
un
artisan
qui
met des mots ensemble
pour en
faire
un
objet
une
incertitude
en 24 mouvements écrit
entre 1928 et 1974
parle-t-on
d'
une
chose
de choses
d'événements
de chaîne d'événements
de faits
de
singularités
historiques d'écriture
qui les cristallise
un
essai
une visée
un but
un
système
de lentilles
photographiques
certains
d'entre nous écrivent pour dire
les choses
uniquement afin qu'elles nous touchent
à nouveau
comme si elles étaient
neuves