Lionel André / promenades / randonnées / arts / littératures / air du temps
jeudi, janvier 10, 2019
accompagné de trois cavaliers
elle approchait de Troyes
avec sa monture
il y avait donc quatre chevaux
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poésie
face du papier
comme
elle s'envisage
globalement
au volume éclairant
la feuille
en hauteur
un coup d’œil
l'autre
face momentanée
en retour donnera lieu
le trait
sans ombre
l'oiseau trait initial
un
trèfle
à quatre feuilles
les quatre vents
les quatre points cardinaux
les
quatre saisons
les quatre épices
le poivre
la girofle la cannelle et
la muscade
les quatre
règles arithmétiques
l’addition
la soustraction
la multiplication et la division
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certains
scientifiques
et philosophes
matérialistes refusent
de reconnaître ces phénomènes
parce qu’ils ne s’intègrent pas à leur
conception exclusive
du monde
le rejet
d’une exploration
post-matérialiste de la nature
ou le refus de publier de solides travaux
de recherche supportant
une vision
post-matérialiste
sont contraires au véritable
esprit d'investigation scientifique
selon lequel
toutes
les données
empiriques doivent
être considérées
les données
qui ne sont pas compatibles
avec les théories et croyances des scientifiques
ne peuvent être rejetées a priori
un
tel rejet
appartient au domaine
de l’idéologie pas à celui
de la science
par
une
audacieuse intuition
Tintoret
a fait de Satan
un être
d'
une
beauté
surhumaine
une
sorte d'athlète
au visage rêveur
aux bras cerclés de métal
et
de pierres précieuses
*
la beauté
comme valeur esthétique
caractère
de ce qui est physiquement
beau
manifestation typique du
beau
l'étude
le sentiment de la beauté
là
tout n'est qu'ordre et beauté
luxe
calme et volupté
une réalité
une impensable unité
une étape
un chapitre
un rythme un train une perception
une formule
fragments
suites ou séquences
de processions et d’origines
couleurs
sons
lieux et temps
par
bribes
par morceaux
tombés
points
de vue différents
sur
une
réalité
qui m' échappe
série
déterminée de mots
variations
rythme
reprises
un récit
énigmatique et sonore
quête indéfiniment reprise
sans terme
sans
origine
une
impensable
unité
une
étape
un chapitre isolé
récit énigmatique
esquissé
effacé
embrasé
rendu à ses propres cendres
alternance des lieux et des formules
le
voyage
est
un rythme
le moment
du voyage où la poésie
se donne
*
elle
imagine le monde
comme
un
train
sans paysages
le temps
est consacré à capter
une
perception
une
formule
qui
viendrait
se nouer au sensible
à la pensée et
au son
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les théories
matérialistes échouent
à expliquer comment le cerveau
pourrait générer l’esprit
et
elles
sont incapables
de rendre compte
des évidences empiriques
discutées dans ce manifeste
cet échec
indique qu’il est
maintenant temps de nous
libérer des chaînes de la vieille
idéologie matérialiste
d’élargir
notre conception
du monde naturel et d’embrasser
un
paradigme
post-matérialiste
trop pâle
troublant l'effet de ce rêve
des corps de vie
vouée d'oubli
le sujet de moi vers vous
un blanc de délicat pédoncule
pâle fantôme gigantesque
dans votre regard pétrifié
une apparition dans la sombre mer
une procession lugubre
dans les splendeurs bizarres d'
une illumination sinistre
fantasmagorie
mobile de créations capricieuses
la
nature n’est
qu’
un
dictionnaire
ceux
qui n’ont pas
d’imagination copient
le dictionnaire
il en résulte
un
très
grand vice
le vice
de la banalité
pourtant la Nature
aussi majuscule que tu la voudras
tu sais bien qu’elle n’est
flore et faune,
qu’
un
dictionnaire
sans doute
dictionnaire à surprises
où le rêve parfois a trouvé son
verbe
mais
dictionnaire
tout de même
et rien que dictionnaire