Lionel André / promenades / randonnées / arts / littératures / air du temps
lundi, décembre 23, 2019
tu te lèves
tu te rases à l'eau froide
tu te frayes un passage
tu continues
tu colmates
tu examines la situation
tu débites des histoires
tu erres longuement
tu cherches quelque chose
tu constates l'usure
tu voudrais que ça change
tu te dis qu'un beau jour
tu restes debout dans la cohue
tu te débrouilles tant bien que mal
tu songes à tes enfants
tu songes aux conséquences
tu écris une lettre
tu dérapes le long des ravines
tu attends l'autobus
tu dénoues ta cravate
tu as le sentiment que le problème est mal posé
pour arriver à bien parler
il faut disposer
d'
une
grande force
plus grande que celle
de l'habitude
que celle du connu
qui n'est que fragmentation
mentale
un passage
*
une
conscience
une
mélodie
une fantaisie
chaleureuse et communicative
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