Maintenant
je vais tâcher de vous donner
une idée
de ce que la nature et l’art
avaient fait pour le reste de l’île
D’abord on dit que le sol était très élevé au-dessus de la mer, et le rivage à pic. Tout autour de la ville régnait une plaine entourée elle-même d’un cercle de montagnes qui s’étendaient jusqu’à la mer ; sa surface était unie et régulière, sa forme oblongue ; elle avait d’un coté trois mille stades, et, depuis le centre jusqu’à la mer, au-dessus de deux mille. Toute cette partie de l’île était située au midi, et protégée contre le vent du nord. Les montagnes qui l’entouraient surpassaient, à ce que dit la renommée, en nombre, en grandeur et en beauté toutes celles qu’on peut voir aujourd’hui.
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Toute étude du mythe de l’Atlantide demande d’en revenir au « point-zéro » de la légende. L’île d’Atlas est mentionnée pour la première fois par Platon dans deux dialogues, le Timée et le Critias : deux dialogues dans lesquels un personnage raconte à Socrate et à ses camarades le très ancien récit de l’Atlantide, tel que l’aurait révélé – à travers plusieurs intermédiaires – un prêtre égyptien. Il est temps de rentrer dans le détail du texte platonicien
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