vendredi, novembre 22, 2019







Ce livre propose un choix de lettres de la correspondance de Nietzsche dans lesquelles il est question de l’Italie  écrites de différentes villes italiennes entre 1876 et 1889  elles font apparaître le philosophe sous un angle inattendu   voyageur  marcheur  Je suis au moins huit heures par jour sur les chemins : c’est à ce prix que je supporte la vie     médecin et patient en une seule personne homme qui aime le Sud  qui cherche et trouve l’endroit où le travail est enfin porté par une force vitale débordante









ce n’est qu’en Italie  aimée pour son climat  sa lumière  ses villes   que Nietzsche trouvera les conditions d’une vie désirable  conforme à   ce que nous sommes et ce que nous voulons   soit   du calme  de la grandeur  du soleil  c’est cette  grande trinité de la joie   qui le guidera dans ses errances  à la recherche d’ 

une 
nouvelle nourriture

un nouveau 
soleil

un 
nouvel avenir  

de Sorrente à Venise  où il fera de nombreux séjours et dont il appréciera la sereine beauté  puis Gênes  où il se construira l’existence la plus clandestine  jusqu’à Turin  ultime séjour paradoxal et tragique  moment de sa plus grande créativité et lieu de son effondrement


en toutes choses

je trouve qu’ici 

la vie vaut la peine d’être vécue







un choix
un angle une force

une 
vie 
désirable



*



Midi 

fournissait le moyen de connaître 

pour de bon

c’est-à-dire


physiologiquement 

et 

pulsionnellement


le 

moment 
de l’ombre la plus
courte 

pour 
en finir 
avec 

l’erreur 
la plus longue 































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