mardi, octobre 29, 2019


il faut repartir

mais où 

?

en rêve

?

en imagination

?


quelquefois je vois au ciel des plages

sans fin

couvertes de blanches nations

en joie







un grand vaisseau d'or au-dessus

de moi

agite ses pavillons multicolores

sous les brises du

matin





ces plages du ciel
sont un nouvel avatar
des bandes célestes que le poète
créait au temps du vertigineux voilage




entre
une question et une question

entre
un silence et un silence

le
murmure
de l'eau claire


la rivière
qui traverse le temps

sur
le passage extérieur


































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