il faut repartir
mais où
?
en rêve
?
en imagination
?
quelquefois je vois au ciel des plages
sans fin
couvertes de blanches nations
en joie
un grand vaisseau d'or au-dessus
de moi
agite ses pavillons multicolores
sous les brises du
matin
ces plages du ciel
sont un nouvel avatar
des bandes célestes que le poète
créait au temps du vertigineux voilage
entre
une question et une question
entre
un silence et un silence
le
murmure
de l'eau claire
la rivière
qui traverse le temps
sur
le passage extérieur
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