mercredi, octobre 30, 2019


une écriture 
qui supporte l’infini

les crevasses qui s’étoilent comme le pollen

la lecture 
sans pitié des dieux

la lecture 
illettrée du désert

une écriture 
qui résiste à l’intempérie totale

une écriture 
qui puisse se lire jusque dans la mort













poésie verticale


une surprenante 
cristallisation verbale 

le langage 
réduit 
à 

une goutte de lumière 


*


même l’éternité 
n’est pas pour toujours 




























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