Lionel André / promenades / randonnées / arts / littératures / air du temps
mercredi, octobre 30, 2019
au-dessus
des
étangs
au-dessus
des
vallées
des
montagnes
des
bois
des
nuages
des
mers
par delà
le soleil
par delà
les éthers
par delà
les confins
des sphères étoilées
mon
esprit
tu te meus avec
agilité
et
comme
un bon nageur
qui se pâme dans l'onde
tu
sillonnes
gaiement l'immensité
profonde
avec
une
indicible
et mâle volupté
envole-toi
bien loin de ces miasmes
morbides
va te purifier
dans
l'air supérieur
et
bois
comme
une pure et divine
liqueur
le feu clair
qui remplit les espaces
limpides
derrière
les ennuis
et les vastes chagrins
qui chargent
de leur poids l'existence
brumeuse
heureux
celui qui peut
d'une aile vigoureuse
s'élancer vers les champs lumineux
et sereins
celui
dont les pensées
comme des alouettes
vers
les cieux
le matin prennent
un libre essor
qui
plane
sur la vie
et comprend sans
effort
le
langage
des fleurs et des choses
muettes !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire