mercredi, octobre 30, 2019



au-dessus 
des 
étangs

au-dessus
des
vallées

des
montagnes

des
bois

des
nuages

des
mers









par delà
le soleil

par delà
les éthers

par delà
les confins
des sphères étoilées














mon
esprit
tu te meus avec
agilité

et
comme
un bon nageur
qui se pâme dans l'onde

tu
sillonnes
gaiement l'immensité
profonde

avec

une
indicible
et mâle volupté

envole-toi
bien loin de ces miasmes
morbides

va te purifier
dans
l'air supérieur

et
bois
comme
une pure et divine
liqueur

le feu clair
qui remplit les espaces
limpides

derrière
les ennuis
et les vastes chagrins

qui chargent
de leur poids l'existence
brumeuse

heureux
celui qui peut
d'une aile vigoureuse
s'élancer vers les champs lumineux
et sereins

celui
dont les pensées
comme des alouettes

vers
les cieux
le matin prennent
un libre essor

qui
plane
sur la vie
et comprend sans
effort

le
langage
des fleurs et des choses
muettes !





































Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire