je suis
moi-même
une tache noire
je repousse l'or
je m’écorche
de miroirs et de villes
traversées au rythme de
mon souffle
je viens et je viens
je suis
habitué aux retrouvailles
et à la séparation
même
avec du vent
surtout avec du vent
il faut
le sens de la mémoire
il faut
transcender le temps.
quelque chose
va venir me surprendre
et rien n’est plus déroutant peut-être
que cette facilité
l’habitude du hasard
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