le présent
une perpétuelle catastrophe
une lettre
tracée sur le bleu puis effacée
un trait
le paysage
une page
un peu de lumière
un visage
une page de parchemin
un palimpseste
une surface
sensible à toutes sortes
d’inscriptions
de marques
de traces
un détour
une position
impossible qui nous invite à disparaître
une part de jeu
une autre façon de se confronter
à l’image de soi avec ses miroirs déformants
il est tôt
je pars marcher
il faut d’abord suivre
un chemin
l’ordre
d’aujourd’hui est le désordre
de demain
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