mardi, août 13, 2019

le présent 

une perpétuelle catastrophe

une lettre 
tracée sur le bleu puis effacée

un trait


le paysage

une page
un peu de lumière 
un visage 
une page de parchemin
un palimpseste 

une surface 
sensible à toutes sortes 
d’inscriptions 
de marques
de traces

un détour






une position 
impossible qui nous invite à disparaître 






une part de jeu
une autre façon de se confronter 
à l’image de soi avec ses miroirs déformants

il est tôt
je pars marcher
il faut d’abord suivre 

un chemin


l’ordre 
d’aujourd’hui est le désordre 
de demain





























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