samedi, juin 15, 2019


Ainsi forgerai-je mon âme maintenant

La contraignant à l'étude
Sur les bancs d'un docte savoir
Jusqu'à ce que le délabrement du corps
Le sang qui se dégrade lentement
Le délire retors

Ou
la morne décrépitude

Ou
survenant pis encore 
le malheur 

La mort des êtres chers  et comment périssent
Vives à en couper le souffle toutes lueurs
Présentes dans leurs regards jadis

Ne semblent plus
que nuages passant dans le ciel
Lorsque l'horizon
pâlit






Ou 
le cri 
d'

un oiseau 
qui sommeille
Parmi les ombres appesanties































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