mercredi, mai 01, 2019


Je 

reviens de loin mais c’est 

rapide



Il n’y a pas

de trace de sentiers

ni de clairières



Essayons

d’être plus précis



Fulgurance

des sensations où tout est

calme et reposé







Réguler

le mouvement des mots


Et pour le reste je marche


Je crois rêver



À chacun

d’entrevoir cette ombre ou

cette aube et de choisir sa propre nuit

sans illusion



Dire

l’ombre plutôt que la lumière



Propension

à vivre dans le passé



Je

ne sais où je vais



Il ne bouge pas

Il ne bouge jamais

Et d’ailleurs rien ne bouge

le temps n’existe pas


Une retenue apparente


Étranger

à moi-même



Permettez-moi

pour plus de clarté

d’avancer ici quelques exemples



La marge est grande.



S’enfuir

dehors et dedans même



Et déjà

tout est oublié



Le spectacle est banal

même si fort accablant



Incapacité

à accepter le monde tel qu’il est

dans ses travers et même sa beauté

fugace

fragmentaire

invisible ou cachée




Ni

départ

ni d’arrivée



La pudeur voudrait qu’on se taise



Parlant à travers

voire à tort  et vers d’autres


Comme sur

un écran tendu à l’intérieur de soi




Il est à l’inverse

dans ce rideau qu’on déchire




Nous

manquons singulièrement d’ouverture

d’attention


Nous

n’apercevons sans doute qu’ébauches

et fragments




Éclats

dont l’apparent désordre

est en lui-même

un ordre 

et où l’homme est réduit

à son regard




Le temps

manque pour reconstituer

chacune des épreuves



Le temps s’écoule et se décompose



Seule

jusqu’à ne plus entendre

ne plus savoir.



Par-delà

nos différences

voire nos divergences



Il reste

un seuil à franchir


Le temps passe

et j’invente

et je créé

et je mens
































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