nous
nous sommes mis à parler cette
langue
une langue
couleurs étincelantes
aux trait légers
poétiques
volontiers facétieux
ce sont
des prédelles comme des notes en bas
de page
surveillance
de tous les instants aux frontières de
l’invisible
de l’inconnu
ce
qu’on appelle couramment
le quotidien
continuer pourquoi pas
passer le temps
l’illusion
mesure l’avancement des
travaux
en ces
temps disloqués
je ne dispose pas de grand chose
sans colère et sans haine mais toujours
avec la même détermination
écoulement
du temps
et
confusion
des lignes de fuite
l’
écho
anticipé
d’
un
souvenir
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