dimanche, mars 24, 2019


nous 
nous sommes mis à parler cette 
langue 

une langue 

couleurs étincelantes
aux trait légers

poétiques
volontiers facétieux


















ce sont 
des prédelles comme des notes en bas 
de page

surveillance 
de tous les instants aux frontières de 
l’invisible

de l’inconnu

ce 
qu’on appelle couramment 
le quotidien


continuer pourquoi pas

passer le temps


l’illusion
mesure l’avancement des
travaux


en ces 
temps disloqués
je ne dispose pas de grand chose
sans colère et sans haine mais toujours 
avec la même détermination



écoulement 

du temps 

et 


confusion 

des lignes de fuite



l’
écho 
anticipé 
d’

un 
souvenir
































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