Lionel André / promenades / randonnées / arts / littératures / air du temps
mercredi, juillet 04, 2018
quelque chose plutôt que
rien
rien plutôt que rien du
tout
tout plutôt que quelque
chose
tout plutôt que rien du
tout
tout le rien dans chaque
rien
rien plutôt que quelque
chose
rien du tout plutôt que
rien
tout le tout dans quelque
chose
tout le tout dans chaque
rien
quelque chose plutôt que
tout
rien du tout dans quelque
chose
chaque rien est le rien du
tout
un peu de rien dans toute
chose
presque tout dans presque
rien
Parfois
je me laisse aller à penser que l’infini
est
une vue de l’esprit
.
Objection, maître, que faites-vous des moutons qui sautent ? La raison du sommeil engendre des moutons. Le sommeil a raison de ces moutons qui sautent. En êtes-vous certain ? Les moutons ne continuent-ils pas de sauter pendant que nous dormons ? C’est une bonne question. J’en ai une autre. Savez-vous donc ce qu’ils sautent ?
Jean-Michel Espitallier
Le Théorème
d'Espitallier
poésie
Flammarion
à ceux qui comptent
Et trois font un
un homme une chose un songe
Hugo von Hofmannsthal sur la fugacité des choses
( silence since silence )
L'air la terre la nuit
respiraient
Sur le ciel noir la ville paraissait
plus blanche
si intense
l’œil perdait
la notion des distances
4 juillet naissance de Robert Desnos
Le Pierrot tendre et moqueur
Balises de vie
Choix de textes
Bibliographie
Esprits nomades
ici
*
Sur un sentier de montagne
Une violette sauvage
Me charme sans raison
Matsuo Bashō
Un petit minimum sur la Bretagne
associé à une goutte froide d’altitude au nord‑ouest de la péninsule Ibérique entraîne un courant de sud‑ouest humide et très instable sur les Alpes occidentales
Des foyers orageux s'y forment de manière aléatoire
inanimée
elle s'offre à toutes les perquisitions
tandis que la chaleur la colle
à l'enveloppe terrestre
syncope