orgueil
je me sens
un
merveilleux fragment
métamorphoses
le bois
le mont
le sol
le vent
l'air et le ciel
plus fraternels
j'aime
la splendeur des choses
Depuis que je me sens
N'être qu'un merveilleux fragment
Du monde en proie aux géantes métamorphoses,
Le bois, le mont, le sol, le vent, l'air et le ciel
Me deviennent plus fraternels
Et je m'aime moi-même en la splendeur des choses.
Émile Verhaeren, L'orgueil.
Émile Verhaeren
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire