mardi, novembre 20, 2018





Les théoriciens disent 

Internet 
nous rend bête  

mais 











quelque chose de magique 
s'est produit quand mes élèves ont gaspillé leur temps ensemble

Ils sont devenus plus créatifs les uns avec les autres

Ils disent 

que nous sommes moins sociaux
au contraire je pense que sur Internet les gens sont tout le temps en communication

Ils disent 

que nous ne lisons pas
mais je pense que nous lisons tout le temps
simplement c'est en ligne





Il y a deux ans, Kenneth Goldsmith, poète et artiste conceptuel de l'Université de Pennsylvanie, a donné un cours d'écriture créative qu'il a baptisé «Wasting Time on the Internet». C'est précisément ce que font les étudiants, explorant ainsi les ennuis d'Internet. Mais grâce à l'utilisation en classe des médias sociaux, la classe est également devenue un ferment créatif de danse improvisée, d'expériences de confiance et d'enquêtes sur la nature moderne de soi et de la foule.

L’expérimentation constante a transformé M. Goldsmith en un «optimiste radical» qu’on se décrit soi-même à propos d’Internet. Alors que beaucoup de ses pairs s'inquiètent des effets que les tweets sans fin et les mauvaises vidéos ont sur notre esprit et sur notre âme, il voit se construire une nouvelle culture positive. Premier poète officiel du Museum of Modern Art, nommé en 2013, il pense que nous nous dirigeons vers une renaissance créative, avec une rapidité et une inclusion sans précédent.






































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