VIII
la poésie déplacée
je n'ai pas assez de l'étendue
pour retrouver
l'oubli calcinant de l'air
elle rentre
dans le jour de la chambre
son talon
connaît la montagne noire
avant moi
en surplomb
du bleu-gris désert
une pensée
la naissance
noire
le cyprès
blanc
le rayon rouge
lisible
aux deux pôles de la rose
vraie
le grumeau d'air l'éclat des lettres
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