mercredi, septembre 12, 2018





De l'Islande 
au Nouveau-Mexique

la longue marche 
de McCord 

est une histoire d'amour 
aux limites du vertige minéral








dans laquelle 
nous pouvons tous nous engager

Un marcheur cherche 
pourquoi il marche  comme un être humain 
cherche pourquoi il vit


J'ai appris en marchant que la langue ne rompt pas le silence, pas plus que je ne dérange un caillou en posant le pied dessus. Je dors toutes les nuits sur mon ombre sans me plaindre, j'écris - comme je suppose tous ceux qui font des mots leur métier - en dépit de la langue. Je marche dans une zone au-dessus du faîte des arbres, mon habitat est aussi nu qu'un point-virgule.

Howard McCord, 
En marchant vers l'extrême.

Traduit de l'américain par François Hirsch, 
le traducteur incontournable de Cormac McCarthy 

La route
Méridien de sang
No Country for old men...



Nous pourrions qualifier l'étrange enseignement que renferme ce livre, et cela bien que l'expression puisse paraître moins inadaptée que prétentieuse puisqu'il s'agit de tenter d'évoquer de quelle manière l'homme peut appréhender la solitude extrême ou bien le «thème du solitaire dans un désert mental» (p. 11), de phénoménologie du vide qui est silence bruissant pourtant de mille enseignements et, moins paradoxalement qu'il n'y semble, de lumière régnant uniformément sur l'espace souverain, sur l'Ouvert, eût dit Rilke. 

Juan Asensio
































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