lundi, septembre 03, 2018







Après Bourlinguer

le voyage continue mais sur les voies 

du monde intérieur

C'était urgent













Malgré cet avertissement de Cendrars, Le Lotissement du ciel déconcerta les lecteurs de 1949. Ouvert cinq ans plus tôt par L'Homme foudroyé, le cycle des Mémoires s'achevait sur le volume assurément le plus secret de la série. 


On se heurte partout à l'énigme dans un livre où tout s'envole dans une atmosphère de fin du monde, les saints comme les oiseaux, les aviateurs comme le Verbe créateur des mystiques ou des anciens Lémuriens. Si elle avait de quoi surprendre les amateurs d'aventure, cette rencontre improbable d'un saint volant et d'un fazendeiro fou d'amour confirme que la bourlingue chez Cendrars n'est qu'une des formes de la contemplation. La collection " Tout autour d'aujourd'hui " réunit, en quinze volumes, les œuvres complètes de Blaise Cendrars (1887-1961) dont elle propose la première édition moderne, avec des textes établis d'après des sources sûres (manuscrits et documents), accompagnés de préfaces et suivis d'un dossier critique comprenant des notices d'œuvres, des notes et une bibliographie propre à chaque volume. 

Publié à la suite de l'Homme foudroyé, La Main coupée et Bourlinguer, Le Lotissement du ciel (1949), dernier volume des Mémoires de Cendrars, reste le moins connu. Ce livre à la composition fascinante apparaît aujourd'hui comme le testament poétique de soin auteur. La même année, La Banlieue de Paris prolonge ses réflexions sur le " lotissement " du monde moderne et de cet album a permis de lancer Robert Doisneau.
































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