le texte & l'arbre
je ne suis pas
assez subtil pour
apercevoir
l'écoulement probablement absolu
du devenir
le permanent n'existe que grâce à mes
organes grossiers
qui résument et ramènent les choses
à des plans communs
alors que rien n'existe sous cette forme
l'arbre est
à chaque instant une chose
neuve
j'affirme la forme parce que
je ne saisis
pas
la subtilité d'un mouvement
absolu
le texte
serait lui aussi
cet arbre dont je dois
la nomination provisoire
à la grossièreté de mes organes
je suis
scientifique par manque de
subtilité
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