samedi, mai 12, 2018






Le recueil  Les Alpes 

nous projette à la suite du géographe 
et de ses amis en plein cœur de l'Europe

dans ce que Reclus considérait comme 
sa colonne vertébrale










Un espace pétrit d'échanges, appelant les liens, nourrissant le mouvement ; dans les faits faisant de la montagne et de ses alentours un monde ouvert. Si par ailleurs la "frontière" demeure, elle permet à de nouvelles formes de liberté et d'autonomie d'exister. 

Elisée Reclus entretint tout au long de sa vie un rapport intime avec les grandes Alpes, que ce soit lors de ses nombreuses excursions, préalable indispensable pour l'écriture de guides de voyage touristiques Joanne, ou lors de son long exil en Suisse. 

Il disait qu'une existence est incomplète, lorsqu'il lui manque la joie d'un voyage dans Les Alpes. 

Qui aime vraiment un lieu, un espace, sait qu'il s'agit d'en conserver et d'en augmenter la beauté. Elisée Reclus décrit le monde alpin avec force et conviction. 

Pour nous accompagner dans cette découverte sensible, deux proches de Reclus : l'anarchiste James Guillaume (1844-1916) et le cartographe Charles Perron (1837-1909).

Héros-Limite






Au bord des neiges croissent des fleurs d'une intensité 
de couleur merveilleuse

augmentée encore par le contraste avec 
les neiges

ce sont des gentianes et des rhododendrons
des myosotis

des campanules des véroniques et
des pensées










































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