mercredi, mai 09, 2018





Ces chants doivent résonner

S'éteindre dans le même temps

Le printemps renaît

ils s'enfuient dans la danse des heures

pas une ne reste

9 mai mort de Friedrich Schiller

*




O Joie, belle étincelle divine, 
Fille de l'Elysée,
Nous entrons ivres d'enthousiasme,
Ô Déesse, dans ton sanctuaire.
Tes charmes réunissent 
Ce que la mode sépare ;
Tous les hommes deviennent frères 
Là où tes douces ailes reposent.


Beethoven a manifesté l’intention de composer une œuvre à partir de l’Ode à la Joie de Friedrich von Schiller au moins dès 1792. Dès 1799, Beethoven avait esquissé une mise en musique, sous forme d'un Lied, puis s'était servi de quelques vers dans Leonore-Fidelio, son opéra. Enfin, Beethoven 
adapta le texte pour sa neuvième symphonie. A cette fin, il s'inspira d'une version de 1803 révisée par Schiller lui-même.Cette Ode à la Joie correspond aux idéaux fraternels de Beethoven, d’où sa volonté incessante de composer une œuvre à la mesure de l’écrit de Schiller : L'homme est pour tout homme un frère – Que tous les êtres s'enlacent ! - Un baiser au monde entier ! 



La joie est le moteur puissant
Dans l'éternelle nature. 
La joie, la joie fait tourner les rouages 
Dans la grande horloge du monde.
Elle fait sortir les fleurs de leurs germes,
Briller le soleil au firmament,
Rouler dans l'espace les sphères 

Que l'astronome ne connaît pas.

































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