lundi, mars 26, 2018






Pourquoi aurais-je peur de me confier à toi ?

De la nuit je ne sais rien

N'aie pas peur de l'événement à venir

viens  cela se passera bien

26 mars mort de Walt Whitman

*





Pour beaucoup, Walt Whitman et Emily Dickinson sont les deux piliers de la poésie américaine du xixe siècle. Plus particulièrement, la poésie de Whitman paraît intrinsèquement américaine. Le poète évoque une Amérique ordinaire d'une voix résolument américaine (cf. usage du vers libre). La force de sa poésie semble procéder des émotions vives qu'il suscite grâce à l'intelligence de son verbe. Whitman recourt à la répétition pour susciter un caractère hypnotique dans ses textes : cette répétition crée la force de sa poésie, qui inspire plutôt qu'elle informe. Ainsi vaut-il mieux lire sa poésie à haute voix pour en sentir tout le message. Ses qualités poétiques tirent en partie leur ascendance de discours et écrits religieux ou quasi religieux tels que ceux du poète James Weldon Johnson (l'influence de ce dernier fut encore plus forte à Jacmel, en Haïti).

Les poètes américains du xxe siècle (et maintenant du xxie siècle) ne peuvent ignorer Whitman en ce sens que celui-ci a fondamentalement défini le langage poétique de l'Amérique démocratique.

Walt Whitman a beaucoup influencé les symbolistes français.

Il fut traduit par le poète français Jules Laforgue, 
sous le titre 
Feuilles d'herbe.





NE FERMEZ PAS VOS PORTES

Ne fermez pas vos portes, orgueilleuses bibliothèques, 
Car ce qui manquait sur vos rayons bien remplis, 
mais dont on a bien besoin, 
Je l'apporte, 
Au sortir de la guerre, j'ai fait un livre 
Les mots de mon livre, rien ; son âme, tout ; 
Un livre isolé, sans attache, avec les autres, 
point senti avec l'entendement. 

Mais à chaque page, 
vous allez tressaillir de choses qu'on n'a pas dites.

































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