HIVER
L'hiver la saison prépondérante
dans le roman
Finnegan
hibernant tandis
que les réactions chimiques
de l'humus préparent dans les profondeurs de la terre
les forces vives du printemps
Les Romains nommaient l'Irlande
Hibernia
A la fin de la nouvelle
Les morts
la neige tombe lentement
dans la nuit
sur les vivants et les morts
recouvrant d'une grisaille uniforme
une société paralysée par l'hypocrisie et la
lâcheté
L'hiver exprime l’accomplissement du
non-agir
celui qui rend possible la plongée dans ses propres racines
et l’élan fondamental
la capacité légitime de resurgir
quand on a contacté ses propres bases
L’hiver est donc à la fois
le point d’orgue qui conclut la descente de l’énergie
et le point d’appui lieu de recel dynamique de sa remontée
Les trois mois de l’hiver sont appelés « fermer » et « mettre en recel ».
L’eau gèle, la terre se fend, on s’abstient d’importuner le Yang.
On se couche tôt et on se lève tard.
Il faut attendre les rayons du soleil.
On exerce son vouloir, comme si l’on était tapi, comme si l’on était caché, comme si l’intention tout entière était tournée vers soi, comme si on obtenait une pleine conscience de soi même.
On s’éloigne du froid et on recherche la tiédeur en évitant toute dispersion par les couches de la peau, de manière à vite et bien retenir en soi les souffles vitaux.
Telle est la correspondance aux souffles de l’hiver et la voie pour nourrir la mise en recel.
Aller à l’encontre de cela blesserait les reins et produirait au printemps des épuisements et des paralysies par insuffisance de l’offrande à l’élan de création spécifique du printemps.
L’eau gèle, la terre se fend, on s’abstient d’importuner le Yang.
On se couche tôt et on se lève tard.
Il faut attendre les rayons du soleil.
On exerce son vouloir, comme si l’on était tapi, comme si l’on était caché, comme si l’intention tout entière était tournée vers soi, comme si on obtenait une pleine conscience de soi même.
On s’éloigne du froid et on recherche la tiédeur en évitant toute dispersion par les couches de la peau, de manière à vite et bien retenir en soi les souffles vitaux.
Telle est la correspondance aux souffles de l’hiver et la voie pour nourrir la mise en recel.
Aller à l’encontre de cela blesserait les reins et produirait au printemps des épuisements et des paralysies par insuffisance de l’offrande à l’élan de création spécifique du printemps.
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