L'aleph
rappelle la monade
conceptualisée par Gottfried
Wilhelm
Leibniz
philosophe et mathématicien
du 17ème siècle
Tout comme l'aleph de Borges
enregistre
les traces de tout le reste
de l'univers
la monade de Leibniz est
un miroir
sur tous les autres objets du
monde
*
Le point encerclé
était utilisé par les Pythagoriciens
et plus tard par les Grecs pour représenter
le premier
être métaphysique
la Monade ou l'Absolu
origine et signification symbolique
l’expression vient du traité de John Dee Monas Hieroglyphica 1564 texte ésotérique majeur de la Renaissance où le savant et magicien anglais condense tout l’univers dans un seul signe —
un hiéroglyphe total
composé du point du cercle de la croix et du croissant
ce symbole représente
la structure cachée du cosmos
le point est l’unité originelle l’étincelle divine
le cercle figure la perfection du monde le mouvement de la totalité
la croix exprime la division la manifestation dans la matière les quatre éléments
le croissant symbolise la lune principe de transformation et de réceptivité
dimension philosophique
plus tard cette intuition trouvera un écho chez Leibniz pour qui la monade est une unité spirituelle sans fenêtre mais reflétant tout l’univers : chaque monade est un centre de perception, une conscience du tout depuis un point unique
le hiéroglyphe comme clé du réel
le terme hiéroglyphique renvoie à une écriture sacrée non alphabétique
un langage d’images, de formes et de forces
dans cette perspective comprendre le hiéroglyphe c’est
déchiffrer le monde comme un texte sacré
reconnaître dans chaque chose la trace du principe unique
lecture poétique et spirituelle
le signe avant les signes
une écriture de la lumière
tout est un et l’un est tout
devise implicite de la Monas Hieroglyphica
la monade hiéroglyphique est donc la figure même du verbe originel un signe unique d’où tout découle où la pensée la forme et l’être se rejoignent dans le silence rayonnant de l’unité
.


Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire