mardi, septembre 19, 2017

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que l’obscurité est 
chaque nuit 












la nuit était nue loin 
de l’éclaircir la nuit se tenait 
là dans le crépuscule la nuit plus refermée à cette heure 



le jour baisse devient nuit à des moments 
tendue impatiente noire à d’autres réconciliée 
la nuit revient ...



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En imprimerie, « l’effet fantôme », c’est ce que provoque parfois la transparence du papier lorsqu’elle nuit à la lisibilité, les pages se superposant. Ici, le fantôme, c’est un peu la résurgence d’autres livres en tant qu’ils se donnent par bribes, comme des souvenirs obsessionnels, lieux communs de lecture, de fiction, de littérature.

Les chapitres de ce livre (la nuit – le jardin – la maison – les lumières – le ciel – les fenêtres – les ombres) se composent dans un environnement que la poésie a communément visité, des passages autrefois obligés. Ainsi de texte en texte, de page en page, suspendu, flottant, un « déjà lu » que nous partageons mystérieusement, une autre lisibilité, nuageuse, un savoir énigmatique et fuyant mais dont nous sommes si riches.
































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