mardi, avril 11, 2017

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Est-ce que tu me souviens ? 

est 

une partie de l’immense 

hyperlivre 















intitulé 
Vaisseaux brûlés 

en 



qui est lui-même une extension en arborescence de P.A. (petite annonce) pour reprendre les termes de l’auteur, publié par P.O.L en 1997.

L’auteur de ce livre n’en a pas écrit un seul mot. A ce qu’il a copié ici ou là il a quelquefois retranché, mais il n’a jamais rien ajouté, pas même une virgule.

Toutes les phrases ici réunies apparaissent au moins une fois dans l’intégralité rigoureuse de leur forme originale. C’est à cette seule condition qu’elles peuvent faire, éventuellement, l’objet de présentations abrégées, ou très abrégées. Il est possible que leur apparition sous une forme raccourcie précède leur transcription complète. D’autre part il n’y a pas de limites au nombre éventuel de leurs occurrences. 

Le point commun des ouvrages cités dans ce livre est d’avoir été publié ou republié en 2001, l’année où Renaud Camus a conçu son livre. À la manière de Douglas Gordon, artiste écossais qui a composé Something between my mouth and your ear, une pièce sonore qui réunit les principales chansons du hit parade de 1966 qu’il a peut-être entendu avant sa naissance. 



Le seul secret qui vaille est le secret qui reste,
lorsque tous les secrets sont levés.



Est-ce que tu me souviens ?

premières pages




Proposition d’écriture : 

Tenir le journal d’une année, à partir d’une compilation de différents textes, publiées ou republiées cette année-là, romans, nouvelles, essais, recueils de poèmes, pièces de théâtre, articles de journaux, prospectus, dépliants publicitaires ou touristiques, articles de dictionnaires ou d’encyclopédies, modes d’emplois, cartons d’invitation, convocations, petits mots, e-mails et lettres, listes de courses, factures, ordonnances. 































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