Lionel André / promenades / randonnées / arts / littératures / air du temps
mercredi, février 22, 2017
II
d'or
ils sont dans le midi
Les prés remontent au hameaux des coqs
Des bêtes d'une élégance fabuleuse
circulaient
nuées s'amassaient sur la haute
mer
faite d'une éternité de chaudes
larmes
III
Au bois il y a un oiseau
une fondrière avec un nid de bêtes
il y a
un lac qui monte
une petite voiture abandonnée dans le taillis
la langue et les phrases s'enrichissent
illuminations
de l'âme pour l'âme
IV
je suis le savant au fauteuil sombre
je suis le piéton par les bois
V
la
chaux avec les lignes du ciment
la lampe éclaire très vivement ces
journaux
rouge noire Ville monstrueuse
nuit sans fin
globe Peut-être les gouffres d'azur
je m'imagine des boules de saphir
du silence
Pourquoi une apparence de soupirail
.
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