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Nathanaël Gobenceaux
30 méditations géographiques
Le rivage : Lieu de l’espace-temps, le rivage est soumis à l’action des marées. Tout espace est tributaire de la dimension temps, mais le rivage en est peut-être une des manifestations les plus évidentes. La marée influe sur ce lieu de façon spatiale (le paysage diffère en fonction de la présence ou non de la mer) et de façon temporelle (la marée rythme le paysage par son action régulière). C’est aussi un phénomène à la fois sempiternel (cette action régulière justement) et créateur parce que si le mouvement est similaire, les formes issues de ce mouvement ne sont jamais identiques.
Sur le rivage inégal
vient se dérouler la marée.
Rivage,
lieu soumis
...
la revue
des ressources
ici
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Nathanaël Gobenceaux
Erreur !
d’Olivier Cadiot à Michelangelo
Via
Rabelais
Rouaud
Loran Bart
Balzac Butor
Gracq
Perec
Dante
Tu penses toujours
que tout le monde s’intéresse
à ce que tu vas dire.
Erreur.
Olivier Cadiot, Fairy queen
L
I
R
E
Oeuvres Ouvertes
ici
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Aoya
regard
du visage invisible
syllabes
du mot flamboyant
écart
grand écart
entre
Tomari
et
Tottori
au nord ouest de Kyoto
on arrive le matin par le train
et on sait que l'on va
se promener
voir
vivre
la mer les oiseaux et le jardin
paix de l'âme
lorsque la pluie cesse
et que peu à peu
rien ne goutte plus des arbres
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Le lecteur
S'il fut tous les livres qu'il lut,
s'il fut le temps
de chaque livre de doctrine
la prosopopée soit exaltée soit courroucée
de l'idée magistrale qui y était défendue,
si de tous les romans
il fut le héros du roman,
alors il est ce défaut
que requièrent pour préalable
de semblables métamorphoses ;
il est cette défection
qui préside à l'échange.
Il est cette disparition.
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Pascal Quignard
La langue et ses vestiges
mêlés aux lectures et aux rêves
Rendre palpable
les fragments et les échos d’images
nocturnes
Choix de textes
Bibliographie
Esprits Nomades
ici
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lecteur
tant de noms
tant de visages
tant de morts
tant de livres
est-ce vous ?
je ne le vois plus
je ne le vis plus
les traits de son visage ?
est-ce vous ?
ce n'était pas un visage
un signe cru
et mobile et vivant
elle se dit
le vrai c'est le centre
le reste est apparence ou bruit
allons où l’œil fixe reluit
Victor
cherchons le lion
et non
l'antre
Photographie Raymond Meekes
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