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11.11
paysages
dernier paysage
gazon brillant de rosée
vent mouillé
compter jusqu'à dix
c'est l'heure de
lire
métaphore le déploiement
ces quelques mots
un nuancier
personnel de qualité
un émiettement sans ordre
une présence
que l'on n'aura pas épuisée
poisseux
dégoût de la viscosité
si permanent
avec son pouvoir de rétention
d'indiscrétion
de collage
retour d'un même
toujours
réclamé par la doxa
sable mouvant
sable
happe
insensiblement
les choses sont posées
en face à face et à distance
succion
d'une viscosité profonde
cette mort
lente
de surface
le livre avance seul
sans moi
.
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