samedi, novembre 26, 2016

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24

il se lève à cinq heures

il quitte la maison à midi et demi
















il lit le Kafka de C.

il retrouve les étudiants de maîtrise

comme chaque fois

il va sauter du coq à l'âne deux heures

et demie durant



il dépasse l'heure


autre jour

il ne se réveille qu'à six heures avec

par tout le corps

comme un fourmillement électrique

affolant


la forêt a brusquement changé de physionomie 

pris son visage d'hiver

émacié

gris


le chemin semble infini

à celui dont le temps est compté

lequel néanmoins le poursuit sans précipitation


autre jour


il est debout à six heures

comme annoncé

le jour naissant est clair

ils partent en promenade dans le désert 

dominical


ce mot

qui lui revient de plus en plus souvent

j'ai trop de morts


laisser sa pensée tourner autour de la mort




autre jour

il est debout à six heures et demie

pas d'améliorations


il traite le courrier électronique

il reprend ses lectures

il a froid

il est fatigué



il ouvre Mexique  terre indienne

au fil du temps


mais que ce fil vienne à se perdre

et le temps n'est que matière confuse































.

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