samedi, septembre 24, 2016

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air

le jour 


reprend l'aiguille














de quelques négations


sans dire mot




effigie

pas à pas

un œil que je ne connais pas

éclats

que je ne comprends pas




vocable

sous mes pas

des mots et des pas

sans nom




carnet de souffle

je n'approche pas

du jour


chambre

je ne peux pas sortir de la chambre




il n'y a pas de cris

pas de voix




feu sans chaleur

chaleur sans voix





la terre sans mouches

sans chaleur





dictée

rien ne m'astreint



marcher sans cesse

sans avancer d'un pas




amarre

je ne comprends pas les mots de l'arbre


grain

sans voir



le jour rayonnant

ce n'est pas dehors qui avance



cette chambre


tout individu
qui passait

tout voyageur
avait le droit
de pousser
cette porte

d’entrer
dans la chambre
et d’y dormir
une nuit


une chambre sans coin

dont on ne sort pas



une porte

qu'on ne franchit pas



je ne vois presque rien

ce n'est pas moi qui taille ces rues


dehors

je ne vois presque rien


défets

ne durant pas plus



si rien ne séparait de la chaleur

sans répit



le point aveugle

je ne l'ai vu






je n'ai pas vécu encore

je ne lâche pas la corde


immobile encore

je n'ai pas bougé

je n'ai pas pu fermer autour de moi






dire ce qui est

on ne le peut pas


précipiter

ce qui ne tombera pas

sans moi



je n'ai pas su

défaire




il faudrait

pour bien faire

que je ne sois pas là


parole

son ombre

ne tenant pas à moi




*





























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