mercredi, avril 20, 2016

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Leili Anvar




















A l’époque médiévale, la tradition exigeait que, outre les connaissances strictement nécessaires à la composition de la poésie, les poètes soient versés de manière assez poussée dans les sciences de leur temps, de la botanique à la zoologie en passant par la gemmologie et l’astronomie (et son corollaire, l’astrologie). Cette exigence permettait de former des poètes capables de créer un système de métaphores en lien avec la réalité du monde dont leur poésie se devait d’être le reflet sublimé. C’est ainsi que dans la poésie amoureuse, toute une série d’images se sont mises en place pour exprimer la dimension cosmique de l’Être aimé, tantôt Lune, tantôt Soleil, tantôt Vénus… Rûmi, poète mystique du XIII siècle enrichira cet héritage de significations spirituelles, transfigurant les clichés et les transmuant, par une mise en abîme céleste, en métaphores vives qui, reflétées dans le cœur de l’amant, comme autant d’étoiles illuminent de leur éclat le miroir intérieur de l’âme.



Culture d'Islam 

présentée par Abdennour Bidar 
avec Leili Anvar, spécialiste de littérature persane

Poésie et Mystique































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