samedi, avril 30, 2016

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Impossible 
de parler du présent 











sans convoquer
toute l'étendue de la toile 
tissée du temps


Georges Didi-Huberman évoque ses conversations avec Simon Hantaï. Celui-ci ne cesse de convoquer la mémoire, les souvenirs. Il tisse le présent à partir des fils du passé, comme dans ses filets. Hélène Cixous, dans le livre qu'elle a écrit sur ses échanges avec le peintre, ne dit pas autre chose.

Le temps n'est pas un fil continu, mais un filet qu'on parcourt en tous sens, une trame marquée de nœuds et d'étoiles, une composition anachronique, sans début ni fin, dont certains sites mémorables se détachent plus que d'autres. Dès 1953, Hantaï collait des filets sur du papier. Il en faisant des pans devant lesquels nous restons fascinés, à l'arrêt. Il concevait l'espace comme un filet. Source idixa.































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