mardi, mars 01, 2016

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Un homme. 
Une femme. 
Une histoire d’amour — de la littérature. 

















Des phrases 
se recyclent dans leurs bouches, 

dans la voix du narrateur, 
forment une nouvelle unité. 

Chacun pourra
se laisser porter par le flux du récit, 

ou l’interrompre 
pour aller voir la source — unique — de chacune 
de ces 1001 phrases.



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« S’approprier l’écriture équivaut à incarner, au sens strict du mot, le langage, c’est-à-dire à donner corps à la Langue divine en l’absorbant dans le corps humain, en l’introjectant dans la chair. 751 L’image suscite une fascination, la parole une appropriation ; l’image est pleine, c’est un système saturé ; la parole est fragmentaire, c’est un système disponible : réunies, la seconde sert à décevoir la première. 752 Ce qui était écrit appartenait à un autre monde. 753 Il était facile de deviner que celui-là ne perdrait pas sa vie à chercher la Divinité dans les nuées, et qu’il la trouverait fréquemment ailleurs. 754 »



751 JULIA KRISTEVA, Le langage, cet inconnu, Éditions du Seuil, Paris, 1981, p.103.
752 ROLAND BARTHES, Système de la mode, Éditions du Seuil, Paris, 1967, p. 28
753 MARIE NIMIER, Vous dansez ? , Gallimard, Paris, 2005, p. 16
754 CHARLES BAUDELAIRE, Le Spleen de Paris, Librairie Générale Française, Paris, 1964, p. 101



Liminaire































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