samedi, décembre 12, 2015

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Liminaire













séance 284

Proposition d’écriture 

Écrire un ensemble de poèmes qui forment un monde troué, celui de la page blanche que des signes d’encre noire viennent hachurer. Le corps de l’écriture y est mutilé d’espaces manquants, et dans cette nouvelle configuration du vers poétique qui perd sa linéarité, sa détermination presque physique d’objet grammatical correct et fini s’ouvre la finitude de la phrase. Le sujet vient à s’absenter, et c’est pourtant dans la réalité même de cette absence, son inexistence graphique, que semble se faire entendre une présence nouvelle, comme s’il fallait au discours un mourir immédiat qui permette la renaissance d’une langue, la sortie du néant. 



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Sol est un tambour. 

Peaux couvrent une boisson et non usage. 

Le plat, l’arrondi gonflent. 

Cuillère à boire les lettres monbtre ce qu’elle brûle. 

Alphabet d’un porteur d’eau. 

Monde incurve. Preuve incurve. 

a. »





































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