mercredi, novembre 18, 2015

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Revenir à l’essentiel. 
La surface lisse de l’eau nous y ramène.


















J’avais dix-sept ans 
et cette phrase de Camus 
dans les Lettres à un ami allemand m’avait sidérée :


Nous y avons appris le secret de toute victoire et, si nous ne le perdons pas un jour, nous connaîtrons la victoire définitive. Nous y avons appris que contrairement à ce que nous pensions parfois, l’esprit ne peut rien contre l’épée, mais que l’esprit uni à l’épée est le vainqueur éternel de l’épée tirée pour elle-même


Il est impossible qu’elle ne soit pas juste, je sais qu’il est impossible qu’elle ne le soit pas, qu’elle exprime une vérité à laquelle revenir. Elle ne m’a jamais quittée, elle m’a toujours accompagnée, elle a, de temps en temps, par période ramené à elle mes pensées.


L’esprit a des intuitions et saisit bien au-delà de ce dont il se sait capable. Je sais qu’elle est juste, sans savoir à quel point elle est juste. Il est possible que nous soyons amenés à le découvrir.

Nous avons plus que jamais 
besoin du fil conducteur de la vérité.




Isabelle Pariente-Butterlin 

les jours sont escarpés

construire le jour


aux bords des mondes































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