mercredi, septembre 23, 2015

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Nazim Hikmet















Je suis dans la clarté qui s'avance
Mes mains sont toutes pleines de désir
Le monde est beau
Mes yeux ne se lassent pas de regarder les arbres
Les arbres si verts, les arbres si pleins d'espoir
Un sentier s'en va à travers les mûriers 
Je suis à la fenêtre de l'infirmerie
Je ne sens pas l'odeur des médicaments
Les oeillets ont dû s'ouvrir quelque part
Être captif, là n'est pas la question
Il s'agit de ne pas se rendre



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Le calme de la poésie de Nazim Hikmet.

C'est d'abord quelqu'un qui parle.

Clairement.


c'est le fait de parler  

calmement   

qui est miraculeux





André Du Bouchet
Une lampe dans la lumière aride

le bruit du temps page 94



















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