jeudi, septembre 24, 2015

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Eduardo Gageiro

















Lumiar 

Lisboa 

Portugal 1965












Alors, quoi qu’il arrive, quels que soient les obstacles à nos élans, quels que soient les lignes brisées, les bousculades et l’absence d’espace que le monde nous oppose, quel que soit l’obstacle et l’enfermement, cela n’a pas d’importance, cela à un moment n’importe pas, il y a toujours un recoin où revenir, un recoin où s’asseoir, où demeurer dans les bordures de l’essentiel de soi. Il y a toujours un recoin aussi inhospitalier soit-il, il n’est pas nécessaire qu’il nous offre l’immense, il suffit d’une marche d’escalier, il suffit d’un escalier en grillages, au-dessus de graviers, il suffit d’une seule marche, et d’un souffle de vent. Les papiers gras des sandwichs et les canettes de soda ne roulent pas jusqu’à l’espace essentiel où nous sommes en nous, loin, retirés en nous. 

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Nos rêves n’ont pas de date de péremption.

Isabelle Pariente-Butterlin























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