dimanche, juillet 06, 2014

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Litanie












c'est toujours la même chose

répétée

c'est toujours la même litanie

marcher, et encore



le pas

pas agité pas écouté

pas voilé
pas voile
pas vers

pas celui pas qui part pas aimé
pas vent
pas vent pas amour pas qui fuit
pas retour
pas retour pas aller pas beau
pas jour
pas bien fini
pas déposé
pas déposé pas à côté
pas diapason
pas caresse pas touche pas docile
pas en se retournant
pas joué
pas dans le ton pas bémol
pas vers le fond
pas levez-vous
pas devant les rochers
pas devant l'éléphant
pas l'air pas merveilleux
pas ténor


lyrique si vous voulez...




Photographie Scott Withers





















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Une des fonctions des pierres : le " Grand Mouvement " , comme un opéra silencieux. Dehors, les pétarades éclatent pour fêter le Dragon surgi des eaux profondes, dont la surface, elle aussi, paraissait pourtant immobile et ne présageait nullement le surgissement de cette énorme bête sauvage positive, de cette Renaissance idéale pour temps de crise.






Nicolas Idier
La musique des pierres
l'infini / Gallimard p : 161

L.A.Insta-Vanoise
Dent de Villard juin 2014














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GYPSE













Le gypse 
est une roche blanche

d'aspect mat

finement cristallin

tendre

rayable à l'ongle

et de densité 2,3

Quelques traces jaunes de soufre peuvent apparaître

Il est constitué en majeure partie de 
sulfate de calcium hydraté 

CaSO4   2 H2O





En France
le gypse est très pur (souvent 98%) 
et ne nécessite pas de purification lors de son exploitation



Remarque : 

Les couches les plus profondes de gypse 
peuvent perdre leur eau de cristallisation. 

On obtient alors une roche 
composée de sulfate de calcium 

non hydraté (CaSO4) appelé : 

Anhydrite.







L.A.Instas-Vanoise juin 2014

les Crêtes du Mont-Charvet Courchevel-Pralognan

















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Sans odeurs
un océan d'images du passé disparaît


















il y a l'obscurité et il y a la lumière

il y a les hommes et les femmes

il y a la nourriture

il y a les restaurants

les maladies

il y a le travail

la circulation

les journées....



Accompagnée par un ensemble à cordes, la voix d'Eva Green égrène des évidences, au rythme des images qui les illustrent : hommes et femmes, lieux, objets, nourriture, sentiments. Durant ces toutes premières minutes de Perfect Sense, on se demande à quoi s'attendre. Les moyens semblent gros, les mots trop importants, ou trop usés. Les images, mélange d'archives et de plans documentaires tournés aux quatre coins de la planète, semblent annoncer l'un de ces kaléidoscopes un peu lassants du monde, dont semblent toujours devoir émerger une grande morale, et quelques vérités plus grandes encore.

Mais Perfect Sense est touché par la grâce, et l'on n'hésitera pas plus de quelques scènes à se dire que l'on a sous les yeux l'un des plus jolis films d'amour que les dernières années nous aient donnés à voir.







Voilà, 
la lumière s'est éteinte, 
mais chacun sent le souffle de l'autre. 

Ils savent ce qu'ils doivent savoir. 

Ils s'embrassent. 



Ils sentent 
leurs larmes couler sur leurs joues. 

Et s'il restait 
encore quelqu'un capable de les voir, 

il verrait là des amoureux ordinaires, 
qui se caressent l'un l'autre le visage, 

les corps soudés, 

les yeux fermés, 

indifférents au monde qui les entoure. 

Parce que c'est ainsi que la vie continue. 



Comme ça. 




























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