vendredi, avril 11, 2014

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Presque tous les recueils de Borges contiennent au moins un poème d'amour. Cette flamme - obscure merveille -, qui n'allume en général que quelques lignes à la fin du poème peut passer inaperçue.

Après le recensement de thèmes qui lui sont chers, il lève la voix brièvement comme s'il proférait une sentence. Le lecteur fait halte sur ces mots qui s'écrivent simplement, de manière douloureuse et à la fois heureuse. Le bonheur est-il douloureux? 

Borges nous donne à comprendre que, 
déchiré et heureux,
il souffre d'amour comme tous les hommes.




Silvia Baron Supervielle.





Édition, 
trad. de l'espagnol (Argentine) et préface de

Avant-propos de María Kodama
Édition bilingue

Collection Du monde entier, Gallimard















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