dimanche, décembre 15, 2013

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NUAGE


être présent
à ce mot et son ombre transparente

mon esprit
alors se découvre passager







Dessin L.H.



















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aux

souffles

des

grands

vents

verticaux

ascenseurs

sans

cloisons














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L.H.





















le cumulonimbus
est le seul dont le sommet

est un plateau
qui s'étale démesurément



au-dessus
de sa masse vaste champignon

des altitudes
haut-plateau soumis aux

débâcles
de ces déserts de glace

aux souffles
des grands vents verticaux



ascenseurs 
sans cloisons jaillis

du fin
fond de ses abîmes
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Howard's sketch of cumulus
A.Ar Vot
L.A.




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Luke Howard












Pharmacien britannique de son état

il a contribué
à la naissance de la météorologie

il a nommé
les trois principales catégories de nuages


les cumulus
les stratus
les cirrus
















Grâce à l’extrême clarté de cette classification, on se voit enregistrer l’effet d’une connaissance immédiate, et irréversible, des trois principales formations nuageuses (stratus, cumulus, cirrus). Sitôt le livre fini et posé sur son bureau, on regarde l’atmosphère et celle-ci n’est plus indistincte, seulement définie par le paradigme idéologique beau temps / mauvais temps, mais par la perception fine, structurée de la si vaste activité des masses d’air autour de la Terre. De ce point de vue, le journal météorologique de Goethe est un splendide document - ainsi de ce passage si tonique, et également relevé par Anouchka Vasak dans son essai : 




« Jeudi 18 mai 1820 : 

Tôt le matin, ciel tout à fait clair, peu à peu de légers cirrus, à midi un phénomène rare et hautement frappant qui m’a appelé à quitter mon espace étroit pour gagner un lieu dégagé ». (p.229) 



Sitaudis



















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Kyle Johnson













































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