vendredi, juillet 05, 2013

.

.

GISANT

MOTO




poèmes qui n'ont aucune chance d'être compris ou goûtés (ils ne visent d'ailleurs à rien de plus) que du poète seul et tout au plus de quelques-uns de ses proches : références à sa vie, à son environnement, à une certaine fascination qui lui est personnelle; c'est le domaine des un, ou deux mots.
.
.
.
.
.
.
..
.
.
.
.
.
.
..
.
.
.
.
.

.





Tout dit dans l'infini quelque chose
à quelqu'un ;

une pensée emplit le tumulte
superbe

Victor H.
.
.
.
.
.
.
.
..
.
.
.
.
.
..
.
.
.
.
..
.
.
.
.

.

.









La TAZ (Temporary Autonomous Zone), ou Zone Autonome Temporaire, ne se définit pas. Des "Utopies pirates" du XVIIIe au réseau planétaire du XXIe siècle, elle se manifeste à qui sait la voir, "apparaissant-disparaissant" pour mieux échapper aux Arpenteurs de l'Etat. Elle occupe provisoirement un territoire, dans l'espace, le temps ou l'imaginaire, et se dissout dès lors qu'il est répertorié. La TAZ fuit les TAZs affichées, les espaces "concédés" à la liberté : elle prend d'assaut, et retourne à l'invisible. Elle est une "insurrection" hors le Temps et l'Histoire, une tactique de la disparition.
Le terme s'est répandu dans les milieux internationaux de la "cyber-culture", au point de passer dans le langage courant, avec son lot obligé de méprises et de contresens.
La TAZ ne peut exister qu'en préservant un certain anonymat ; comme son auteur, Hakim Bey, dont les articles "apparaissent" ici et là, libres de droits, sous forme de livre ou sur le Net, mouvants, contradictoires, mais pointant toujours quelques routes pour les caravanes de la pensée.



.
.
.
.
.
..
.
.
.
.
.
..
.
.
.
.
.
.
..
.
..
.
.
.

.

.











Ils croient qu’il y a un truc : les relations, l’argent, le sexe, la drogue, etc. Pas un instant, ils ne pensent que tout vient de la méditation, de la discipline du vice, du travail. Par élégance, et par sécurité, donc, faire toujours comme si on était truqueur, vénal, accroché, fébrile, paresseux, bâclé.


Ph.S.  Carnet de nuit.
.
.
.

.
.
..
.
.
.
.
..
.
.
.
.
.
..
.
.
.
.
.
.
.