lundi, novembre 11, 2013

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« - Oh ! Vous êtes donc tout à fait lâche, Ferdinand ! 
Vous êtes répugnant comme un rat… 

- Oui, tout à fait lâche, Lola, je refuse la guerre et tout ce qu’il y a dedans… Je ne la déplore pas moi… Je ne me résigne pas moi… Je ne pleurniche pas dessus moi… Je la refuse tout net, avec tous les hommes qu’elle contient, je ne veux rien avoir à faire avec eux, avec elle. Seraient-ils neuf cent quatre-vingt-quinze millions et moi tout seul, c’est eux qui ont tort, Lola, et c’est moi qui ai raison, parce que je suis le seul à savoir ce que je veux : je ne veux plus mourir. »

















Ne croyez jamais
d’emblée au malheur des hommes.
Demandez leur seulement s’ils peuvent dormir encore ?... 

Si oui,
tout va bien.

Ca suffit. 















Il faut relire Céline en le voyant.

Céline a dit la vérité du siècle :

ce qui est là est là,
irréfutable, 
débile,
monstrueux,
rarement dansant et vivable.




Philippe Sollers,

Voyage au bout de la nuit,
édition illustrée par Tardi. 
Paris :
Futuropolis, 1988.






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