jeudi, novembre 21, 2013

.

Rachel Blau Duplessis











Chaque poème,
finalement, est un « brouillon », 

c’est-à-dire le fragment renouvelé, 
l’ébauche réitérée du « long poème » 

conçu comme fin toujours à atteindre, 
et remis en chantier à chaque passage de la navette sur la trame. 

Chaque ligne fait « pli » : 
message en cours de permanente révision, & 
fronce obstinée dans la « grille » de lecture du réel insaturée par le « projet » lui-même.












Que réclamait l'ouvrage ?
Que réclamait l'ouvrage ?


Le noeud
Que la question soit posée.

L'ouvrage est tissé de , et noué en son ombre.
L'ouvrage gît enveloppé de son ombre, retour-arrière.

Absolue résonance
Chaque mot, en abondance, à l'abandon.



Dire c'est

c'est

c'est encore et encore

c'est très simple

très douloureux


























.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire