vendredi, août 23, 2013

.

Grazie















à la genèse dans la chaleur

au sommeil sur la pierre

au corps qui prend feu

au pourquoi si loin

au temps à l'intérieur de la paume

aux longues marches dans les pierres




dans le langage et l'attention au silence



dans une parole qui persiste

à la lumière et dans la nuit

à l'impalpable


gratitude  envers une fuite    une présence




dans l'altérité qui ignore ce souffle-là

où se joue les scènes



aux mots

aux phrases

dans le retrait de la parole



dans la respiration les mains ouvertes

dans le paysage horizontal

dans l'espace vertical

dans le tissu du texte

dans le retrait du jour

dans la musique qui s'éloigne
à présent des contours immédiats

gratitude mezza voce

où la forêt est la plus sombre


The passion of Joan of arc 1928
.
.
.
.
.
.
.
..
.
.
.
.
.
.
..
..
.
.
.
..
.
.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire