mardi, décembre 11, 2012

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12.12.2012


à l'aube un très fin croissant de lune de
                                          1,77 %


le plus vieux de la lunaison

théoriquement visible à l'oeil nu



              25 h 45 mn
avant la nouvelle lune

le haut étang fume
           continuellement



l'astre passe au périgée

                                    (357 073 klm)
                                        à 23.15

Quelles violettes frondaisons vont descendre ?









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Essaim



Phénomènes lumineux dans l'atmosphère terrestre
dus à la pénétration de nombreuses météorites semblant
provenir d'un même point du ciel,
                                                 le radiant.



Certains essaims reviennent régulièrement
et sont associés aux débris laissés
par le passage d'une
                         comète.






11.12.2012
              18 : 22

Maximum de l'essaim des
                                  Sigma-Hydrides
(HYD)
















Les météores des sigma-Hydrides (HYD) sont très rapides, avec une vitesse de 58 km par seconde. Le taux horaire moyen est faible, avec environ 3 météores par heure au moment du maximum.

La découverte de cet essaim pourrait être attribuée à Richard E. McCrosky et Annette Posen. En 1961, ils ont édité une liste de 2529 orbites photographiques de météore qui avaient été calculées à partir des photographies de deux stations obtenues pendant le Harvard Meteor Project de 1952-1954.

Ils ont identifié 7 de ces orbites comme indiquant un essaim produisant un radiant proche de sigma Hydri. Plus tard cette année-là, Luigi G. Jacchia and Fred L. Whipple ont édité une analyse de 413 orbites photographiques précises également obtenues pendant la période 1952-1954 et ont identifié 3 météores comme appartenant à cet essaim.

La confirmation d'un essaim en Décembre de ce radiant a été faites par des observateurs à Waltair, Inde, au cours d'une étude d'essaims météoritiques mineurs dirigée par M. Srirama Rao, P. V. S. Rama Rao et P. Ramesh au cours de la période 1961-1967.

Une recherche à travers les précédents décomptes édités énumérant les radiants visuels révèle des indications occasionnelles de la présence de cet essaim dans la dernière moitié du 19ème siècle et même au 20ème siècle. Mais les séries d'observations les plus saisissantes extraites à partir de ces enregistrement plus anciens, sont les observations en 1937 faites par Cuno Hoffmeister dans le sud-ouest de l'Afrique de cinq météores appartenant aux sigma-Hydrides.
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Peter Miller



North light
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Eleni Sikelianos












De la matière est emportée par le souffle
loin de la surface
de cette étoile v  i  s  i  b  l  e











Dans ma collection de gluons dont la couleur s'additionne
pour donner du blanc :

un temps l'univers


avait la taille d'une corde toujours
plus sombre ; un quark,


un antiquark, rouge + antirouge, vert + antivert, ou bleu =
blanc. Une boule de colle, en fait - (reste-t-il encore


des infinités?) Oui, oui, ils continuent de décharger les caisses
de Coca-Cola dans la lumière des matins
d'hiver, des briques de lait pour écoliers dans des sacs

en plastique bleu qui attendent au coin
de la rue. Qu'attendent-t-ils ? (Les ramasseurs
d'ordures.) Je vais devoir les éliminer - les boîtes à
sandwich en polystyrène jaune, empilées, graisseuses, luisantes - Écoute :

La terre accompagnée
de tous ses habitants, tous les objets démolis ou non, est
là dehors

bruissante
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Earliest Worlds est en fait composé de deux recueils, Blue Guide et Of Sun, Of History, Of Seeing. Le premier explore lumière et obscurité, cosmos et individu, formes et couleurs, matière et imaginaire, mêlant tropes traditionnelles et expérimentations, vers libre et prose, lexique scientifique et méditation lyrique. Le deuxième volume décline le même vocabulaire scientifique sous la forme originale du poème-essai ou du poème-étude, favorisant les mélanges de genres, de dictions (nombreux intertextes) et de formes qui permettent des ruptures de tons, tout en conservant un équilibre entre le sérieux et l’humour. La méditation prend des accents métaphysiques ou phénoménologiques, exprimant un profond émerveillement pour le monde, le cosmos, les particules élémentaires, le corps animal ou humain, les muscles, l’esprit : la vie sous toutes ses formes, plus particulièrement celle du langage. Le vers s’étire, multipliant les enjambements, ou au contraire, se brise et s’émiette au gré de parenthèses, de tirets et d’entailles obliques, de distributions éclatées des mots sur la page, de torsions grammaticales ou syntaxiques inédites. Les termes de la physique, de la médécine, de la biologie et de l’anthropologie prennent des accents lyriques, tandis que l’imaginaire poétique s’incarne, se minéralise, s’historicise...



The California Poem répond au désir d’écrire un long poème « kaléïdoscopique », selon l’expression de l’auteur, dont les sous-parties seraient autant de tiroirs ou fenêtres que le lecteur ouvriraient au hasard. Il s’agit tout d’abord de renouer avec la forme de la sérialité, déjà explorée dans Earliest Worlds, mais abandonnée le temps d’une parenthèse dans The Monster Lives of Boys & Girls (2003). C’est aussi l’occasion d’y concilier une forme de discrétion, expérimentée dans ce précédent recueil. Enfin, elle se propose d’explorer la perméabilité du poème à la diversité du monde, plus spécifiquement de la Californie, à travers la collecte ou mise en forme de repères historiques, croyances politiques, éléments biographiques, rêves ou conversations banales, citations et listes de noms propres, diagrammes, collages et photographies... On y reconnaît l’ambition d’un poème épique, dans la tradition des Feuilles d’herbe de Walt Whitman, ou de Paterson de William Carlos Williams, cherchant à contenir, à travers l’évocation d’un bout d’Amérique, l’ensemble du monde, de son histoire, de son langage, de son imaginaire et de son devenir. Il s’y exprime enfin une veine « environnementaliste » ou « écologique », qui est une tendance contemporaine forte du roman et de la non-fiction aux Etats-Unis. Si l’auteur donne vie à toutes les strates (géologiques, biologiques, historiques, linguistiques, technologiques) de la Californie, elle rend compte aussi d’un profond sentiment de perte, que ce soit à travers l’évocation de l’enfance disparue, ou celle de l’extinction irrémédiable de peuples, de langues ou d’espèces florales et animales.



Du soleil
De l'histoire
De la vision

Eleni Sikelianos

traduit de l'américain par Béatrice Trotignon

Editions Grèges
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Je ne sais pas dire exactement
ce qu'il y a      là....










un regard

la courbe d'une lèvre
d'une paupière
d'une joue

d'une mèche de cheveux




le reflet d'une onde silencieuse....une joie...



je perçois    je reconnais
                  un partage fraternel

quelque chose de bienfaisant

le visage du bien




le bien parfait.....d'une perfection absolue....
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Qu'il me soit loisible...









de regarder ce qui là-bas
apparaît et disparaît


comme je regarde une lueur fugace

.... un éclair de chaleur....


que rien ne puisse
si peu que ce soit    entamer
.....cette tranquillité......



troubler....

               cette sérénité.....




juste pour cette fois








L.A.Photographies Beaufort décembre 2012
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