jeudi, décembre 06, 2012

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Paru en cinq livraisons, de 1946 à 1958, Paterson est sans conteste le « grand œuvre » de William Carlos Williams, et l’une des bornes majeures de la poésie nord-américaine du XXe siècle. Construit autour de la ville ouvrière du New Jersey qui lui donne son titre, et suivant le cours métaphorique de la rivière Passaic, ce long poème offre le portrait éclaté d’une ville américaine à travers son paysage immédiat, ses scènes contemporaines, mais aussi les multiples strates de son histoire coloniale, culturelle, industrielle… Williams a conçu son ouvrage comme un vaste montage, où alternent séquences versifiées — à la syntaxe tourmentée — et collages de proses quotidiennes : archives locales, coupures de presse, lettres et documents divers… La tension majeure du livre réside bien sûr dans cet écart, entre un projet épique (mais hanté par une déroute historique et sociale) et l’extraordinaire invention dont le poète fait preuve, dans la recherche d’une prosodie visuelle qu’il aura été l’un des premiers à concevoir.



William Carlos Williams
Paterson
Traduit par Yves di Mano
José Corti
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Mayako Nakamura


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... des signaux, parfois aussi coupés de rythmes....


spirales des galaxies
rotation des étoiles à neutrons
vibration des couleurs dans le spectre des astres
rapports harmoniques entre planètes
retour du printemps et des jours
oscillations du calcium
spin de l'électron
floraison séculaire du bambou
épidémies cycliques
amours rares des cigales
migrations des grues et des canards
menstruation
tempo des reproductions
coeur
pouls et neurones
rythmes des hormones
accents chantants
pulsation des voix
mesure des pas
clameurs en houle des foules
mesures
ondulations
longeurs d'onde et ondelettes


dès le commencement des temps
je peux entendre
de plus
du tempo

frémissements  intensité rapidité freins et accélérations...





avec Michel Serres, musique
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Fayçal a bentahar

Walk a way












Un poète n'a pas une obligation d'écriture.
Il n'a qu'une obligation de regard et d'écoute.



Fayçal mon ami du désert

un homme de terrain de regard et d'écoute
un poète








En haut de la route, près d'un bois de lauriers,
je l'ai entourée avec ses voiles amassés,
et j'ai senti un peu son immense corps.
















Photographies (Maroc) Fayçal Bentahar.

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Fayçal a bentahar















Fayçal
walker Photographer Filmaker

Fayçal

la poésie vécue comme être- au monde
il enjambe la balustrade et part à la recherche des hommes
là où il pénètre il explore un dehors.


Le regard Aveugle
http://vimeo.com/faycalabentahar
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