samedi, septembre 22, 2012

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Cap au Sud sans aucune Hésitation















Turin
Milan
Bologne
Florence
Sienne
Buoncovento
Montalcino
Pienza
S.Giovani d'Asso
S.Quirico d'Orcia
Montepulciano





et cet incroyable bouquet de cyprès.












L' expérience de lumière sera accompagnée

d'expérience de transport


saisi et transporté



C'est quelque chose de continu chez moi...
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une feuille

une montagne

un nuage

une souris

un escargot

une haie

un arbre

un bouquet de cyprès


une piste

une route

une maison

un village

une église

une place

un homme

une fleur

un ver


un moineau

un papillon

un moucheron

un chien

un enfant



C'est avec la plus grande attention et sollicitude
que celui qui se promène...
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Un matin, l'envie me prenant de faire une promenade, je mis le chapeau sur la tête et, en courant, quittai le cabinet de travail ou de fantasmagorie pour dévaler l'escalier et me précipiter dans la rue. Dans l'escalier, je fus croisé par une femme qui avait l'air d'une Espagnole, d'une Péruvienne ou d'une Créole, et qui affichait quelque majesté pâle et fanée.
Pour autant que je m'en souvienne, je me trouvai, en débouchant dans la rue vaste et claire, d'une humeur aventureuse et romantique qui m'emplit, d'aise. Le monde matinal qui s'étalait devant moi me parut si beau que j'eus le sentiment de le voir pour la première fois...


En racontant tout uniment une journée de flânerie, du matin jusqu'au soir, entre ville et campagne, Robert Walser donne là son texte le plus enjoué, le plus désinvolte et le plus malicieusement élaboré. Changeant sans cesse de perspective, sautant d'un style à l'autre, poussant parfois la parodie jusqu'à l'abnégation, ce petit journal sentimental et cocasse, avec son inimitable mélange de naïveté feinte et de vraie candeur, est non seulement une confession, mais un véritable art poétique, et un chef -d'oeuvre du nouvelliste.

Traduit de l'allemand par Bernard Lortholary.
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Gué Bac Pont
















Ain diwar bridge over Tigris
1920
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Oumaima El Khalil - Sparrow

عصفور طل من الشباك
وقال لي يا نونو
خبيني عندك خبيني
دخلك يا نونو

قلت له إنت من وين
قال لي من حدود السما
قلت له جايي من وين
قال لي من بيت الجيران

قلت له خايف من مين
قال لي من القفص هربان
قلت له ريشاتك وين
قال لي فرفطها الزمان


A sparrow stood from my window and begged me, “Hide me Nunu (little one).”
I asked him, “Where are you from?” He told me, “From the boundaries of the sky.” I asked him, “Where did you come from?” He told me, “From the neighbors house.”
I asked him, “What are you afraid of?” He told me, “I escaped from the cage.” I asked him, “Where are your feathers?” He told me, “Fate blew them away.”
This is possibly one of the most beautiful things I’ve ever heard. Thanks to sharquaouia and harpy.
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