dimanche, juin 10, 2012

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Fête & Métamorphoses











Elle avance vers moi dans la lumière

Les rayons de soleil en contact avec sa peau
explosent en milliers d'éclats

arc-en-ciel

Moi j'ai la lèvre humide et je sais la science
De perdre au fond d'un lit
l'antique conscience

Elle remplace
pour qui la  voit   nue et sans voiles

la lune
le soleil
et les étoiles !





Maintenant
Elle pose ses lèvres de givre aux contours irréprochables
sur mon cou



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Toi qui
comme un coup de couteau
Dans mon coeur
plaintif es entrée

Toi qui
forte comme un troupeau
De démons
vins folle et parée


Tes baisers ressusciteraient
le cadavre de ton...





L.A.Photographies
 Cochette Tentation  juin 2012
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CHAT
New Moon
















Cochette
Small cat house ou home des félins mineurs

Petit animal domestique et sauvage carnassier
à pelage de couleur variée
souvent noir ou gris
se nourrissant de souris
de petites proies
et de nourriture servie par ses maîtres



Ce matin au soleil lire avec le greffier











Viens mon beau chat
sur ce texte et  

coeur amoureux

petite panthère miaulante

retiens les griffes de ta patte

Léopard nébuleux d'Assam
Laisse moi plonger dans tes beaux yeux mêlés
de métal et d'agate

Étrange bête presque inconnue
mes doigts caressent à loisir ta tête et
ton dos élastique

Chat noir de la Pampa
ma main s'enivre du plaisir de palper
ton corps électrique

Chat d'or
je vois ma femme en esprit
son regard comme le tien   aimable bête
profond et froid
coupe et fend comme un dard

Chat pêcheur
Lynx ravissant de Gambie
à oreilles noires où les touffes de poils
fond des noeuds de rubans

Un air subtil
Un dangereux parfum
nagent autour de ton corps
Noir






L.A.Photographies Cochette juin 2012
avec B. évidement !
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Ma conscience flotte à la surface de la somnolence
effrayée de mes sens sur ma peau






Chaque fois qu'une chose se berce, je l'aime...

Il y a des vagues dans mon âme....

Quand je marche, je me balance...

Maintenant j'aime marcher....

J'aime le ciel et les montagnes....

J'aime le Marin
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L.A.Photographies Cochette juin 2012
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Nuage de questions avec un Marin




















Ah, mais pourquoi parlons-nous ?

Qui est-ce qui nous fait continuer à parler ?

Et moi, pourquoi est-ce que je parle sans vouloir parler ?

Pourquoi je ne vois pas qu'il fait déjà Jour ?

Qui pourrait crier pour me réveiller !

Pourquoi quelqu'un ne frappe-t-il pas à la porte ?

Quel sommeil absorbe ma manière de regarder les choses !



L.A.Photographie Cochette juin 2012
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Tensions d'où jaillissent nos désirs













Gagnons par l' Arc toutes les régions de l'espace !


Mes racines ont accès à l'eau, dit Job,
la rosée se dépose la nuit sur mon feuillage.

Mon prestige gardera sa fraîcheur
et dans ma main mon arc reprendra force.



L.A.Photographie Cochette juin 2012
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Le Grand Rocher











Et si tout était, en quelque sorte, absolument rien ?....

Pourquoi as-tu regardé ainsi ?....

Mais c'était quelque chose de grand et d'effrayant

comme de dire que Dieu existe....

Nous devrions déjà nous être arrêté de parler...

Il y a ici d'autres présences que celles de nos âmes....

Quelle est cette voix avec laquelle tu parles ?

C'est la voix d'un autre....

Elle vient d'une sorte de loin...





L.A.Photographies,
le Grand Rocher juin 2012
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Crêt Luisard    vers
Le Grand Rocher
















Marcheur   regarde bien tout cela....

Tout ce silence... dans toute cette brume...



Marin..... vous trouvez que cela appartient à la vie ?



C'est si étrange d'être vivant....

Tout ce qui arrive est incroyable

Autant sur l'île du Marin que dans ces montagnes d'Allevard

Regardez, regardez....Regardez le jour...

Faites tout ce que vous pouvez pour ne faire attention
qu'au Jour

Au Jour Réel

Là-haut    Là-bas   Dehors   

Regardez-le    Regardez-le    Il console



Regardez le Jour comme il vient....

Il brille comme de l'or sur une terre de diamant....




L.A.Photographies au départ du Crêt du Poulet juin 2012
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Il marchait sur un pied sans savoir où il poserait l’autre. Au tournant de la rue le vent balayait la poussière et sa bouche avide engouffrait tout l’espace. Il se mit à courir espérant s’envoler d’un moment à l’autre, mais au bord du ruisseau les pavés étaient humides et ses bras battant l’air n’ont pu le retenir. Dans sa chute il comprit qu’il était plus lourd que son rêve et il aima, depuis, le poids qui l’avait fait tomber.

Pierre Reverdy
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La Saveur du réel